Il arrive toujours dans la vie d’un lycéen, le moment tant attendu de la dissertation. Ce moment ultime qui permet à l’étudiant de réfléchir, de se surpasser, de s’épanouir et surtout de se faire chier. Et oui le professeur n’a pour seul but que de pourrir la vie de l’élève afin qu’il n’ait rien à mettre dans sa copie et, pouvoir corriger beaucoup plus vite les feuilles blanches pour continuer sa grève. Mais il ne faut pas se laisser déstabiliser par un sujet abstrait et selon vous sans intérêt. Il faut lui en donner pour son argent. Lui, il est payé pour aller en cours, et poser plein de questions (la preuve qu’il ne sait rien et qu'on doit tout lui dire). Mais son sadisme ne s'arrête pas, oh que non. Ce suppot de satan (rien à voir avec le médicament que l'on s'enfonce dans le rectum, quoi que…) a l'outrecuidance de donner des montagnes de devoirs que lui ne fait jamais. Il pousse le vice jusqu'à donner un contrôle du jour au lendemain, qu'il va mettre 1 mois à corriger.
Revenons à la dissertation. Il n’y a pas de plan type, mais on peut toujours s’inspirer d’un plan bateau. Il faut tout d’abord commencer par écrire l’inverse de ce que vous pensez (il faut penser un minimum donc).
L’idée inverse :
I) Une grande réflexion
A) Un sujet important
B) Une avancée certaine d’un point de vue intellectuel
Ensuite vous pouvez dire ce que vous pensez réellement, avec modération
II) Un sujet pourri
A) Rien à foutre
B) J’ai d’autres choses à faire
En conclusion il faut faire un petit résumé, du genre : « vous trouvez ce sujet intéressant mais je m’en fou », et ouvrir le sujet sur autre chose comme : « foutez moi la paix avec vos réflexions à deux balles et retournez faire des grèves ».
Grâce à cette démonstration, que je vous propose grâcieusement, sans compensation financière (oui je suis trop bon, je vous autorise à me vénerer), vous pourrez vous sortir de situation délicate et impressionner vos camardes. Ou pas …